Faire le choix du bois pour chauffer un équipement aquatique, est-ce pertinent ?

Rien de mieux que nos retours d’expériences sur les projets de La Guerche et Liffré (Bretagne).

Citons le cas concret de la piscine de La Guerche de Bretagne comprenant 440 m2 de bassins, un espace bien-être, et d’une surface utile de 2085 m2.

Au départ. Le projet initial prévoyait la production de chaleur à partir d’une chaufferie au gaz naturel comprenant 2 chaudières de 260 kW et récupération de 40 kW sur les fumées.

Après une première suggestion de l’opportunité de la biomasse, ethis a réalisé en 2021 une étude de faisabilité d’une chaufferies mixte biomasse-gaz (pellets et plaquettes), ayant validé l’intérêt technico-économique de la solution. Devant la présence de plusieurs bâtiments à proximité, une seconde étude a été réalisée pour la réalisation d’un réseau de chaleur, prouvant aussi son intérêt économique. Le choix final s’est donc porté sur cette solution :

• 1 chaudière bois plaquette de 620 kW / 1 chaudière gaz naturel de 1600 kW
• Réseau de chaleur de 600 ml alimentant un complexe sportif, une salle polyvalente, et les 3 bâtiments du collège.
• Taux de couverture bois : 85%
• Temps de retour : 10 ans (subventions comprises)
• Subventions : Fond chaleur ADEME chaufferie bois et réseau de chaleur, DSIL = 750 000 €.
• Gain CO2 = – 65% soit 250 tonnes de CO2 évités par an, équivalent de 40 allers-retours Paris / New-York = 1 million de km en voiture

Chauffage au bois pour les équipements aquatiques : le partage d’expérience 

La réflexion d’utiliser le bois comme source d’énergie doit être conduite en amont d’un projet, à travers l’étude d’opportunité réalisée par le conseiller énergie. Cette énergie est bien adaptée aux centres aquatiques et aux réseaux de chaleur.

La conduite d’une étude de faisabilité dès la phase APS permet de pré-dimensionner la chaufferie, de calculer les coûts, les temps de retour sur investissement, et bilan environnementaux, et d’estimer les subventions possibles.